Etude des familles Castellion – Châtillon de St-Martin-du-Fresne,
A l’occasion des 500 ans de la naissance de Sebastien Castellion
Mes premiers travaux sur des familles de St-Martin-du-Fresne ont concerné les DUPORT, dans les années 1990, avec la publication via les Amis des archives de l’Ain d’une de mes notices généalogiques qui leur était consacrée. J’ai eu depuis bien d’autres occasions de découvrir l’histoire et quelques familles de cette communauté du Bugey, notamment lors de la préparation du livre sur le DURAFFOUR, avec l’étude des branches de cette famille installées en Chamoise. La visite chez leurs descendants, leur accueil chaleureux, la réelle découverte de ce plateau de Chamoise, qui existe bien, non loin de son célèbre tunnel autoroutier, ont renforcé mon attachement pour l’histoire de ce lieu.
J’ai naturellement répondu présent à la proposition de conférences qui souhaitait organiser l’équipe de la bibliothèque de St-martin-du-Fresne. Cela m’a permis d’approfondir encore mes recherches autour de deux thèmes :
- Les sources d’archives complémentaires à l’Etat-Civil pour St-Martin-du-Fresne (conférence du 17 juin 2014)
- Emigration et Immigration à St-Martin-du-Fresne sous l’ancien régime (conférence du 20 mars 2015), illustrée à partir des recensements lyonnais de 1597 et des trajectoires de familles emblématiques comme les LEVRAT et les DURAFOUR.
A l’issue de cette seconde conférence et de la rencontre avec l’association des « Amis de la Tour », j’ai fait des recherches complémentaires, à leur demande, sur les familles Châtillon de St-Martin du Fresne, dans le cadre de la préparation de la journée du 13 juin 2015, journée de festivités et de commémoration de cette grande figure de l’humanisme, Sébastien Castellion, et des 500 ans de sa naissance, en 1515, à St-Martin du Fresne. L’idée étant de rechercher dans les archives, les liens entre la branche de l’humaniste, et celles restées sur place, avec une descendance encore actuelle.
Voici, avec ces trois tableaux généalogiques, l’état de ces recherches.
Un premier tableau, qui présente la généalogie de la famille Châtillon, celle qui a encore des descendants actuels, et que ces travaux permet de remonter jusqu’au début du XVIe siècle.
Le second tableau présente une autre famille de ce nom, surnommée « Terreaulx », qui vivait à St-martin-du Fresne également au XVIe siècle.
Le troisième et dernier tableau rappelle, essentiellement d’après des travaux et sources imprimées, l’état de la connaissance actuelle sur le famille de Sébastien Castellion.
La fratrie de notre humaniste, qui a dans son ensemble embrassé la Réforme, a ainsi été marquée par une rupture avec son village d’origine, de tradition catholique. Aucun acte ne permet de relier sa famille avec les autres branches qui vivaient sur place à la même époque. S’il est certain qu’ils étaient parents plus ou moins proches, les archives subsistantes, qui démarrent seulement aux alentours des années 1560 (donc à la fin de la vie de Sébastien et de ceux de sa génération) ne permettent pas d’établir leur lien de parenté plus précisément.